• GUEDIN et VAUJOUR (des figures du 41è RI)

    GUEDIN et VAUJOUR

    Marius GUEDIN est né à Valay (Haute _Saône) le 22 octobre 1908 et décédé à Arceau (Côte D'Or) le 22 mai 1993. Marius GUEDIN, aprés son certificat d'études primaires, entre dans la vie active et est appelé pour effectuer son service militaire en 1929 dans l'armée d'occupation en Allemagne . Il y choisit la carrière des armes en demandant à suivre le peloton d'élèves gradés. Sorti sergent, il s'engage au 21ème R.I. à Dijon et est envoyé à Clermont Ferrand pour y préparer le concours d'entrée à l'école de Saint Maixent (Deux Sèvres) . Il intègre l'école et est promu sous lieutenant en 1939. Sa première affectation est le 60ème Régiment d' Infanterie basé à Besançon et c'est avec ce régiment, après avoir été promu lieutenant, qu'il participe à la bataille de France en 1940, en Alsace , sur la Somme puis dans l'Oise. Se distinguant par son audace et son sens de la tactique, il est promu capitaine sur la ligne de feu à titre temporaire. L'armistice de juin 1940 survient au moment ou le 60ème R.I, réduit à quelques centaines
    d'hommes, se trouve en Dordogne. Il est alors affecté au 41ème Régiment d' Infanterie basé à Brive ou il devient capitaine à titre définitif et commande la 8ème compagnie jusqu'à la dissolution du régiment en novembre 1942. Il entre rapidement dans la Résistance ou il devient responsable des maquis et adjoint de son ami VAUJOUR.

     

    René VAUJOUR, né à Tulle (Correze) le 30 août 1906, est décédé à Rennes le 21 décembre 1951. Élève à l'École Speciale Militaire de Saint Cyr, il choisit la Légion Etrangère avec laquelle il participe à Ia pacification du Maroc. Il devient ensuite officier des affaires indigènes puis officier de tirailleurs maroquins. Homme d'action, le capitaine VAUJOUR entre dans la Résistance en 1942 après la dissolution du 41ème R.I. comme chargé de la censure au sein de l'Organisation de la Résistance de l'Armée. Il plonge dans clandestinité sous le pseudonyme "Herve" puis "Patrick" avec l'occupation de la zone libre le 11 novembre 1942. Devenu chef de l'Armée Secrète des Mouvements Unis de la Résistance (AS MUR) Corrèze à partir d'octobre 1943, il installe son P.C. à Chenailles Marcheix ; il Y forme les éléments de l'Armée Secrète et organise avec Marius GUEDIN, cette armée de l'ombre Chargée de retarder , le 6 juin 1944, les forces allemandes à se rendre vers la Normandie , et ce , Sans occuper de ville ou de village pour éviter les représailles sur la population. Ce sont eux qui libèrent Brive le 15 août 1944 ; VAUJOUR est alors l'un des signataires de l'acte de reddition de la ville de Brive . Ils forment ensuite le Régiment de Marche Corrèze Limousin qui devient, au sein de la 1ère Armée française , le 9ème Zouaves qui entre en Allemagne et jusqu'au nid d'aigle de Berchtesgdden. Le colonel VAUJOUR est ensuite affecté à la 43ème demie brigade de parachutistes de choc à Pau (Pyrénées Atlantiques) , puis est nommé gouverneur militaire de Trèves (Allemagne) . C'est ensuite le Constantinois (Algérie) comme adjoint au général commandant la 19ème division d'infanterie, puis Rennes ou en 1951, au moment d'être nommé général, une grave opération coûte la vie à cette superbe figure de l'Armée Française.

     

     

     

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