• 5 - Commémorations

    71ème Anniversaire de la bataille de Saint-Marcel

    Cérémonie du 21 juin 2015

    70ème Anniversaire de la libération de la Poche de Lorient

    Cérémonie du 10 mai 2015.

    Beaufort en Santerre:

    Cérémonie du 1er juin 2014

    Hommage aux Soldats Breton massacrés le 7 juin 1940

     

    Flesquières: les descendants du sergent Guillemot sur les lieux de la tuerie de mai 1940 - Cérémonie du 19 mai 2014

    Tués au combat:
    41ème RI, 21ème Bataillon, 2ème Compagnie(groupe unité d'instruction 17)
    - André Joseph CADUC 
    - René Joseph Marie GUILLEMOT
    - Emile Jean Mathurin DELEPINE
    - Hervé François KERGOAT
    - François MEURO, Le Château, champ de Richard DUMONT
    - Olivier ROIGNANT
    - Emile Jean Mathurin DELEPINE
    - Prosper Marie LE CLAINCHE
    - André LEMOINE

    Soixante-quatorze ans après la tuerie du 19 mai 1940, les descendants du sergent René Guillemot, mort au champ d’honneur à Flesquières, ont participé à la commémoration du drame.

    Autour de Colette et Claude, les enfants du sergent Guillemot, et Catherine sa petite-fille, étaient présents le conseil municipal, la population et les porte-drapeaux des associations patriotiques. Avant le dépôt de gerbe et la Marseillaise, Philippe Gorczynski a retracé les événements de mai 40. Dans ses propos, il n’a pas manqué de préciser que la population de Flesquières considérait que les dix-sept héros morts au champ d’honneur ce 19 mai 1940 étaient comme des enfants du village. Lors de la réception donnée à la salle des mariages de la mairie, organisée par Fernande Lamouret, maire adjoint, la famille du défunt notamment Catherine Guillemot-Boulanger, initiatrice du déplacement de la famille Guillemot, n’a pas manqué de poser de nombreuses questions aux derniers témoins du drame. Claude quant à lui, et avec beaucoup d’émotion, a tenu à remercier les habitants de la commune pour leur implication particulière lors des commémorations à la mémoire des soldats tués, organisées depuis la fin de la guerre. Il s’est dit impressionné d’apprendre que Flesquières est vraiment une terre riche d’histoires, de 14-18 et 39-45, et de voir une assistance en nombre à cette cérémonie. La famille et les participants, comme le fit Marcel Hallier en 2002, le dernier survivant de ce drame, se sont ensuite rendus sur les lieux des combats et à l’église qui avait servi d’infirmerie de campagne. Catherine est repartie avec une vidéo du dernier pèlerinage de Marcel Hallier en 2002 ; vidéo dont le dernier témoin oculaire avait narré à la minute près le déroulement de cette triste histoire. L’année 2015 sera celle du soixante-quinzième anniversaire de cette tuerie. À cette occasion, une grande manifestation devrait être organisée avec les descendants connus des dix-sept tués de Flesquières.

     - Les habitants du village commémorent toujours les combats du 19 mai 1940 qui ont fait, côté Français, dix-sept victimes, dix-sept héros qui sont morts en braves à Flesquières. Pour ce soixante-douzième anniversaire, Yvette est venue pour la première fois sur les traces de ces combats au cours desquels son père a été tué.

    Mai 40, lors de l'invasion de notre pays par les troupes nazies, le 41e Régiment d'infanterie de Rennes est au contact avec l'ennemi à Cambrai. Malgré la supériorité matérielle de l'adversaire, de durs combats s'engagent. Une section de vingt hommes, commandée par un séminariste, un lieutenant de réserve, est accrochée le 18 au soir par l'Allemand route du Cateau, à la sortie de Cambrai. Débordée, cette section se replie de nuit en direction de l'ouest et se regroupe dans le bois d'Orival au nord de Flesquières. Le 19, au lever du jour, ils constatent qu'ils sont à proximité de Flesquières. N'ayant pas pris de repos et de nourriture depuis plus de 24 heures et convaincus que le village est occupé par les troupes françaises, ordre est donné de s'y rendre afin de trouver de quoi se restaurer. Chemin faisant, ils sont pris à partie par des tirs ennemis provenant d'un hangar situé à l'entrée du village. Après quatre heures d'un combat acharné et avec leurs faibles moyens, ils se rendent maître de la place. Plus tard, ils seront «  délogés » par des blindés ; il s'en suit alors un carnage. Dix-sept soldats français seront abattus ; seul trois blessés seront épargnés. Le monument érigé à leur mémoire par le Souvenir français est régulièrement fleuri lors des commémorations. C'est ainsi que le maire Gérard Drain, le conseil municipal et la population, avec la participation de drapeaux d'associations patriotiques, a conduit une brève et émouvante cérémonie du souvenir avec dépôts de gerbes et La Marseillaise. Une surprise de taille a marqué cette commémoration : la présence d'Yvette Lemoine, fille d'André Lemoine, l'un de ces héros de mai 1940. Elle était alors âgée de 3 ans et bien évidemment ne se souvient pas de l'événement.

    Yvette habite aujourd'hui Courtrai, en Belgique, où elle s'est mariée à Jacques Melærts. « À la suite du décès de ma belle-mère et dans les papiers qu'elle avait laissés, mon épouse a trouvé une lettre datée de décembre 1940 expliquant comment avait été inhumé une première fois le père d'Yvette et ensuite le transfert de ses cendres au cimetière communal, explique Jacques. À cette lettre étaient jointes deux photos montrant Mme Dherlicourt entretenant cette tombe qui était située avec une autre dans sa cour, face à l'église. Bien sûr, le corps d'André repose maintenant avec ses compagnons d'infortune au cimetière militaire d'Haubourdin. À la suite de cette découverte et notamment grâce aux articles régulièrement publiés sur La Voix du Nord, nous avons décidé de nous rendre ici à Flesquières avec nos enfants et petits-enfants pour voir.

    Et ils ont constaté lors de cette commémoration, que les habitants de la commune n'avaient pas oublié le sacrifice suprême de ces soldats. Ils rejoignent ainsi M. Chauvin, fils de Marcel autre héros de mai 40, qui vient lui aussi depuis quelques années assister à cette cérémonie du souvenir.

    27 Mai 2016

    Journée Nationale de la Résistance à Sérent dans le Morbihan.

     

    75 ème Anniversaire de la bataille de Saint-Marcel

    Cérémonie du 18 juin 2019

    C’est sous des trombes d’eau que s’est déroulée ce mardi matin une cérémonie exceptionnelle au monument de la Résistance bretonne au lieu-dit « La Nouette » à Sérent. Cette cérémonie commémorant les combats du maquis de Saint Marcel du 18 juin 1944 et l’Appel du 18 juin 1940 a rassemblé plus d’une centaine d’écoliers de Sérent et de nombreuses personnalités dont le maire de Sérent, Alain Marchal, le directeur départemental de l’ONAC, le député, Paul Molac, le président de l’OBC, Jean-Luc Bléher, des maires des communes alentours, des anciens combattants et un détachement du GRS NO (groupement de recrutement et de sélection Nord-Ouest) sous les ordres du colonel Jean Falissard, chef de corps du GRS NO.

    La présence de ce détachement n’a rien du hasard. Fin 2018, le chef d’État-Major de l’armée de Terre (CEMAT) a accordé au groupement de recrutement et de sélection Nord-Ouest (GRS NO) de Saint-Jacques de la Lande, la garde du drapeau du 41ème régiment d’infanterie (41ème RI). Celui-ci porte dans ses plis l’inscription : Saint-Marcel 1944.

    Son histoire est liée à la Bretagne : en 1942, à la dissolution du régiment par « les autorités de Vichy », ses cadres et soldats rejoignent le maquis et prennent part, en juin 1944, aux combats de la Résistance bretonne à Saint-Marcel. Le 8 aout 1944, le gouvernement provisoire de la république française installé à Alger décide de recréer la 19e division d’infanterie et le 41e régiment d’infanterie à partir des FFI bretons. Formé à nouveau en novembre 1944 au camp de Coëtquidan, le 41eme RI participe à la libération des poches de Lorient et Saint-Nazaire en mai 1945.

    Plus tard, il stationne à Rennes, à la Lande d’Ouée et à Châteaulin, jusqu’à la date de sa dissolution en 1999. C’est le régiment breton par excellence, composé majoritairement de cadres et d’appelés originaires des quatre départements de la région ! « Hardi ! Bretagne ! » est d’ailleurs sa devise.

    Un dépôt de gerbes a précédé la lecture des discours du maire de Sérent qui a retracé les grandes lignes des événements qui ont débouché sur les combats qui se sont déroulés dans les landes de Pinieux entre les maquisards et les allemands qui firent de nombreuses victimes.

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