Le Lieutenant-colonel Le Garrec est le fils d'un instituteur natif de Ploemeur.
Au début de la guerre, il refuse de voir la France sous le joug de l'occupant, et rejoint en janvier 1944 les rangs de l'O.R.A commandé alors par le Commandant Muller. Il prend le commandement du 2ème bataillon FFI du Morbihan, sa fille Marine sera son principal agent de liaison.
Son bataillon spécialisé dans les sabotages des liaisons et des lignes ferroviaires, réussira à retarder de plusieurs jours le départ de troupes fraîches vers les plages de débarquement en Normandie.
C'est à partir de septembre 1943 que le Lieutenant-Colonel Le Garrec après avoir recruté une équipe d'action immédiate procède lui-même avec sa troupe au sabotage méthodique de la voie ferrée Quimper-Paris. Il a été constaté 14 déraillements réussis sur cette ligne qui est restée parfois plus de 24 heures inutilisable.
D'autres part, le Lieutenant-colonel Le Garrec procède au recrutement d'un bataillon de volontaires, prend le maquis le 1er juin 1944. Cette unité devenue 2ème Bataillon des Forces Françaises du Morbihan, et participe aux combats le 13 juin 1944 à Saint-Billy, le 18 juin à Saint-Marcel et le 20 juillet à Treurous.
A partir du 1er août 1944, le 2ème Bataillon sous les ordres du Lieutenant-colonel Le Garrec, participe à tous les combats de la libération attaquant les convois ennemis sur tous leurs itinéraires, nettoyant les poches de résistance, notamment à Sainte-Anne d'Auray, à Auray et à Erdeven. Depuis le 10 août 1944 le siège de Lorient a été assuré par les Forces Françaises de l'Intérieur du Morbihan et le Lieutenant-colonel Le Garrec reçoit le commandement du secteur de Ploemel. Son commandement s'exerce sur le 2ème Bataillon du Morbihan, le 14ème Bataillon des Côtes-du-Nord et le Bataillon de l'Infanterie de l'Air du Loir et Cher..."