• Les armes, l'argent et les hommes

    Ce texte est issu du livre de Henry Amouroux " Joie et douleur du peuple libéré - 6 juin au 1 septembre 1944 "

    Le 5 juin, quelques-uns des hommes de du Colonel Bourgoin appartenant à ces unités " Special air service " créées pour jeter le trouble derrière les lignes ennemies ont été parachutés en Bretgane¹

    1. Les S.A.S. datent, à l'initiative du Lt David Sterling, de juillet 1941

    Delplante est parti à la recherche de Marienne et, l'ayant retrouvé, il a gagné le P.C. du Colonel Morice et Colonel Guimard, à Saint Marcel, lieu de rassemblement de tous les résistants de la région, groupés là, en principe, dans l'attente d'un débarquement de diversion dans la presqu'ile de Quiberon, feinte imaginée par les Alliés au même titre que la feinte qui fit croire à un débarquement sur les côtes du Pas-de-Calais et du Nord.

    D'autres parachutistes - notamment les rescapés d'un combat qui s'était déroulé dans la forêt de Duault - devaient arriver à Saint Marcel et y découvrir, selon le Boterf, historien de la Bretagne dans la guerre, un spectacle surprenant, aussi bien par sa gouaille bon enfant que par son imprudent désordre et sont patriotique laisser-aller.

    D'après tous les témoignages, le maquis de Saint Marcel, surnommé à quatre lieues à la ronde " La Petite France ", vit et recrute à ciel ouvert. La garde, mal ou peu assurée, laisse entrer et sortir qui veut. Les bistrots des villages voisins reçoivent la visite de maquisards bavards et vantards. Un parachutage a-t-il lieu ? C'est sous le regard non seulement de tous les FFI du camp, mais encore de leurs familles et de leurs amis, informés de l'événement: J'avais tout à fait l'impression, écrira le radio Jean Paulin, de me trouver un soir de 14 juillet avant guerre, attendant le feu d'artifice qui devait clôturer la fête et qu'une population en gaieté s'apprêtait à applaudir.

    Les maquisards spéculaient sur le patriotisme indiscutable de la population et se sentaient d'autant plus en sécurité qu'ils étaient chaque jour rejoints par de nouvelles recrues qui prenaient parfois plaisir à narguer ouvertement les Allemands.

    Comment le passage de très nombreux avions alliés (150 entre le 6 et 17 juin) parachutant hommes et matériel à quatre kilomètres de l'observatoire allemand de la Grée-en-Plumelec; comment les fréquents sabotages opérés par les " sticks " parachutés, mais également par les maquisards dans la région de Malestroit et de Ploërmel; comment les imprudences commises par des unités, s'affichant par bravarde cocardière, à l'image du bataillon volontaires de Pontivy empruntant en plein jour les routes du Morbihan avec, pour le précéder, une avant-garde de 80 cyclistes armés; comment autant de bruyants et visibles indices d'une mobilisation populaire alimentée, armée, encadrée et dirigée depuis Londres, n'auraient-ils pas inquiété les Allemands et ne les auraient-ils pas incités à réagir brutalement contre une résistance jugée assez rassemblée pour que ses pertes soient lourdes, assez mal équipée pour qu'elle ne soit pas en état de rester efficacement ?

    Lorsque les Allemands attaquent, le 18 juin, après que sept des huit feldgendarmes envoyés en patrouille vers 4h30 ont été tués - mais le huitième s'est échappé et il a donné l'alarme - quelles sont, à Saint-Marcel, les forces en présences ?

    Du côté des maquisards, 2700 hommes environ: 8° bataillon FFI du Commandant Caro, 2° bataillon du Lt Colonel Le Garrec, bataillon du Général de réserve de La Morlaix, compagnies des Capitaines Cosquer et Bessières et 200 parachutistes du Colonel Bourgoin. Assez bien équipés en armes automatiques, les résistants sont totalement démunis d'armes lourdes. Les avions alliés ont bien parachuté quatre mitrailleuses Vickers mais, en arrivant au sol, elles ont toutes été détériorées par la fusion des grenades incendiaires placées dans les mêmes containers. Dans la nuit qui précède l'attaque, l'armurier Le Gall va certes réussir à reconstituer l'une de ces mitrailleuses qui sera placée sur l'une des quatre jeeps que les appareils alliés avaient précédemment larguées, chacune d'elles étant soutenue par six parachutistes, mais comment une seule mitrailleuse pourrait elle répliquer victorieusement au feu de toutes les armes allemandes ? 

    Selon le mot de Robert Aron, l'occupant va mettre en jeu des unités croissant selon une « progression  géométrique » : une patrouille (celle des huits felgendarmes), puis un bataillon, puis un régiment, enfin une division.

    Le combat de Saint-Marcel se déoulera d'ailleurs au rythme de l'arrivée des renforts allemands. Ne parlons pas des gendarmes liquidés à l'aube. C'est à 6H30 que deux cents hommes d'un bataillon allemand, venu de Malestroit, se lanceront à l'assaut des lignes françaises près du château des Hardys. Fauchés par les armes automatiques des maquisards, rejetés par une contre-attaque d'un détachement de parachutiste commandé par le lieutenant Marienne, qui dirige, debout, les opérations dans la jeep équipée de la mitrailleuse Vickers, les survivants allemands devront se replier.

    L'occupant ne saurait rester sur cet échec. Si, vers midi, une certaine accalmie règne sur le front, c'est tout simplement parce que l'allemand attend l'arrivée de nouvelles troupes alertées à Vannes, à Coëtquidan et même à la Baule. Des unités antiparachutistes, des Géorgiens, de l'artillerie, des blindés, représentant au total l'effectif d'une division, vont successivement arriver sur la nationale 774.

    Renseignés par de nombreux villageois, Bourgoin et les autres chefs de la Résistance n'ignorent rien de la mise en place du dispositif allemand. Mais ils ne peuvent le désorganiser. Aussi Bourgoin demande-t-il à Londres l'intervention de l'aviation alliée.

    Celle-ci se présentera vers 16 heures, alors que les combats ont déjà repris au nord, au sud et à l'est des Hardys et de Sainte-Geneviève, sur un front d'environ deux kilomètres. Mais à l'action des Thunderbolt et des Mosquito est trop brève pour briser l'assaut allemand. Sans doute les avions mitraillent-ils les camions rangés sur la nationale 774, ils ne peuvent rien contre des troupes qui, dans les bois, se trouvent au contact avec les maquisards.

    Aussi, d'un commun accord, les résistants et le commandement des parachutistes décident-ils d'abandonner le camp à 22h30, abandon qui doit être suivi de la dispersion de tous les combattants dans le Morbihan et dans les départements voisins. Encore faut-il tenir jusqu'à 22h30, alors que la pression ennemie se fait toujours plus vive.

    Les heures qui suivent verront donc des combats acharnés autour de positions – Le Bois-Joly, le château Sainte-Geneviève- dont la provisoire sauvegarde permet l'évacuation des familles de paysans, des blessés, d'abord transportés à Sainte-Geneviève, puis, au fur et à mesure que l'étau se resserre, d'une partie des armes, des paquetages, des postes émetteurs, de ce qui peut trouver place dans une vingtaine de camions devant lesquels une route, jusqu'au dernier moment, restera miraculeusement libre.

    Les F.F.I. des bataillons Le Garrec, Caro, de La Morlaix se battront bravement, les parachutistes accumuleront les actions d'éclat, attaquant furieusement à 20 heures avant de subir une contre-attaque lancée, quinze minutes plus tard, par un ennemi qui sait la victoire à sa portée, mais le résultat de tant de sacrifices sera décevant.

    Il existe plusieurs façons de lire un bilan. Si l'on évoque seulement les pertes de la journée, la victoire paraît être du côté de la Résistance. Les Allemands auraient, en effet, perdu 560 tués, les Français 50 parachutistes et 200 maquisards. Comme tant d'autres engagements à la comptabilité aujourd'hui impossible, puisque faussée par la propagande, le chiffre des morts allemands paraît surévalué. Cependant, même si la Wehrmacht a perdu deux fois plus d'hommes que les maquisards et que les parachutistes, est-ce cela qui importe dès l'instant où le terrain doit être abandonné à un ennemi impitoyable ?

    Terminée la bataille de Saint-Marcel, une autre bataille commence. Ou, plus exactement, commence la chasse à l'homme. Les villageois, jusqu'alors enthousiastes, généreux, imprudents, se terrent.

    Selon Le Bortef, les maquisards qui ont quitté Saint-Marcel découvrent le 19 juin au matin, « une population claquemurée derrière ses volets dans l'attente anxieuse des premières réactions de l'occupant »< . Réactions qui seront immédiates et cruelles.

    Avant de se replier de Saint-Marcel, Bourgoin – qui vient d'être nommé lieutenant-colonel, mais il l'ignore - a rendu leur liberté à tous les prisonniers allemands. A l'un deux, il a remis une lettre adressée au général allemand, commandant la région : «  Les parachutistes français, libres, écrit-il, sont des soldats d'une armée régulière portant un uniforme et se battant à visage découvert. Ils observent les lois de la guerre et respectent les conventions internationales. J'espère que les troupes allemandes feront de même. »

    Bourgoin est-il informé des directives données le 18 octobre 1942 par Adolf Hitler ? Je ne sais pas. Mais en juin 1944, voici près de deux ans que le Führer a ordonné d'exterminer « jusqu'au dernie, au combat comme à la poursuite » même lorsqu'ils sont « en uniforme  régulier de soldats », tous les « individus faisant partie des commandos et employés comme agents secrets, soboteurs, etc. ». Se constituent-ils prisonniers, toute pitié doit « être refusée » à ces « gredins ».

    Sans doute le texte du 18 octobre 1942 ne concerne-t-il pas les soldats ennemis capturés ou qui se rendent au cours de batailles normales (attaques sur une grande échelle ou opérations importantes du débarquement par mer ou par air), mais les parachutistes français de Bourgoin, lâchés derrières les lignes allemandes, et à plus forte raison les maquisards et ceux qui les aident seront considérés et traités comme des « gredins » indignes de pitié.

    La chasse qui commence vise indistinctement tous ceux et toutes celles qui, de loin ou de près, ont participé à la Résistance. Les plus exposés sont évidemment les blessés de la bataille de Saint-Marcel. Plusieurs d'entre eux, dont 17 parachutistes, ont pu être transportés clandestinement à la clinique de Malestroit. Le 23 juin, lorsqu'un détachement allemand procédera à une inspection, ils seront tous sauvés grâce au courage et à la présence d'esprit du docteur Quéinnec et des sœurs augustines.

    Revêtus de tenues religieuses par la mère supérieure et par l'économe, mère Marie de la Trinité, plusieurs parachutistes purent ainsi s'abîmer en longues prières dans la chapelle, cependant que le docteur Quéinnec fit passer pour des victimes d'un récent bombardement des hommes atteints pendant la bataille.

    C'est un miracle. Mais les miracles ne se reproduisent pas.

    A Sérent, à Guéhenno, où cinq parachutistes et dix-huit maquisards ont trouvé la mort dans une embuscade, à Plumelec, à Bot-en-Guégon, à Caradec, à Pluvigner, où huit maquisards eurent les jambes, puis la colonne vertébrale brisées à coups de barre de fer, à Kergoët, à Locminé, les Allemands, et parfois les miliciens, vont faire régner la terreur.

    Sans doute les drames qui ont eu pour théâtre une partie de la Bretagne sont-ils moins connus des Français que d'autres drames. La mémoire collective a retenu Tulle et Oradour. Elle a oublié – si jamais elle les a sues – les horreurs commises par cette colonne du 2è régiment de renfort de parachutistes qui, sur son passage, pille le bourg de Guégon, mitraille les passants, exécute un enfant de quatorze ans, le jeune Bertho, accusé d'avoir ravitaillé le maquis, fusille quatorze garçons près du Faouët et sept autres à Pluherlin massacrés, ceux-là, sous les yeux de leurs parents et amis.

    A Locminé, où malgré les ordres allemands des jeunes gens ont suivi le cortège funèbre de leur camarade Jean Annic, trente-deux d'entre eux seront arrêtés le 3 juillet puis exécutés. Le 12 juillet, toujours à Locminé, Allemands, Géorgiens et membres de la « formation Perrot », ayant rassemblé tous les hommes de dix-huit à quarante cinq ans dans la cour de l'école communale, feront avouer à deux anciens maquisards de Saint-Marcel des caches d'armes : sous un pommier, des fusils ; dans une tombes, des grenades et des mitrailleuses. Les deux maquisards seront fusillés et, le 25 juillet, vingt-quatre garçons de la région seront tués d'une balle dans la nuque par deux gradés du commando S.D. De Rennes. 

    Le commando Bourgoin avait réclamé pour ses parachutistes le respect des lois de la guerre. Lorsqu'ils capturent, près de Château-Remaison, cinq maquisards et neuf parachutistes, les hommes du capitaine Walter Holtz ne tiennent aucun compte des protestations des parachutistes faisant état de leur qualité de combattants réguliers. Au même titre que les maquisards, ils seront abattus d'une rafale de mitraillette.

    Dans leur chasse aux résistants, les Allemands sont aidés par quelques Français qui mettent à profit le patriotisme parfois imprudent de toute une population pour obtenir des renseignements, se glisser dans les réseaux ou, plus simplement, retrouver, dans les bois où ils se terrent, les rescapés de Saint-Marcel.

    Si Bourgoin, et le colonel Morice pourront, jusqu'à la fin, échapper à toutes les recherches, bien des résistants – maquisards et parachutistes – devaient tomber dans les filets tendus par le trio infernal que forment Zeller, Munoz et Gross.

    L'ex-officier Louis-Maurice Zeller, dit Marc Evrard, ou encore Marc Denis, a été rayé des cadres de la marine pour trafic de stupéfiants. Sauvé de la noyade par des soldats allemands, c'est, affirmera-t-il à son procès, afin de prouver sa reconnaissance à ses bienfaiteurs qu'il s'engagera dans la L.V.F., servira à Saint-Brieuc d'agent recruteur pour la Légion antibolchevique puis, de glissades en trahisons, acceptera sans barguigner le rôle d'agent de renseignements.

    Comme d'autres agents allemands, il est à la recherche de Bourgoin, et sans doute la prime de cinq millions promise par les Allemands n'est-elle pas étrangère à sa passion de chasseur. A défaut de capturer immédiatement Bourgoin, du moins espère-t-il capturer un parachutiste qui, en parlant sous la torture, le mènera directement ou indirectement jusqu'à l'homme qu'il recherche.

    L'un des adjoints de Zeller s'appelle Munoz. Un malin, le traître Munoz. Comme il a arrêté le lieutenant parachutiste Grey et le sergent Jego, c'est vêtu de l'uniforme de Grey qu'il parade dans un café de Guéhenno. Sans penser à mal – comment penser à mal devant ce para de la France libre à la recherche de ses copains ? -, des consommateurs bavards, mais malheureusement exactement renseignés, fournissent des indications sur la retraite du lieutenant Marienne, l'un des héros de la bataille de Saint-Marcel.

    En compagnie de plusieurs maquisards et de six parachutistes, Murienne, « le lion » de Saint-Marcel, est caché près de Kerihuel, dans les dépendances d'une ferme occupée par deux beaux-frères, Gicquello et Danet.

    Le 12 juillet, au petit matin, lorsque Munoz, accompagné de plusieurs « faux maquisards », et toujours revêtu de l'uniforme du lieutenant Grey, se présente chez Danet, pourquoi le fermier se méfierait-il ? C'est donc lui qui conseille Munoz et à sa bande d'aller réveiller huit maquisards qui dorment dans un appentis. Réveil brutal. Les maquisards sont saisis, désarmés, jetés à plat ventre sur l'aire de la ferme. Marienne, le lieutenant Martin, les sergents Maddy et Judet, le caporal Baujon, les premières classes Blettein et Flamant n'ont rien entendu. A quelques centaines de mètres de la ferme, ils dorment toujours sous les parachutes dont ils se sont fait des abris.

    Le sergent Judet, seul rescapé du drame, a laissé un rapport sur cette matinée du 12 juillet 1944.

    « Deux miliciens étaient entrés sous notre tente, braquant, sur nous une mitraillette et nous injuriant à qui mieux mieux. Nous fûmes conduits à la ferme qui nous ravitaillait. En arrivant dans la cour, je vis étendus par terre, les mains sur la tête mais encore vivants, une vingtaine de civils et une dizaine de femmes debout. Nous fûmes mis face au mur, les mains en l'air et nous fûmes fouillés.

    Le capitaine Marienne et le lieutenant Martin furent séparés de nous et, sur un ordre, se couchèrent aux côtés des civils, dans la même position que ces derniers. Jusque là, je croyais encore simplement être fait prisonnier et j'échafaudais déjà des plans d'évasion, lorsque j'entendis une rafale et vis un de mes camarades, immédiatement à ma droite, se crisper. J'ai sauté par-dessus le corps de mon ami et je me suis enfui à travers les buissons. »

     A l'exception de Judet, tous les parachutistes et tous les maquisards seront exécutés ainsi que le fermier Danet et l'un de ses voisins, le lieutenant Morizur, qui avait servi de guide à de nombreux parachutistes.

    Avant d'incendier le hameau, Zeller et trois des meurtriers de Marienne et de ses camarades se feront photographier devant leurs victimes.

    Tragique photo que celle de ces Français chasseurs de Français. Armes à la main ou à la bretelle, les voici debout, goguenards et triomphants au milieu des cadavres. On les devine ivres d'un succès dont ils espèrent qu'il en annonce bien d'autres !

    Au bénéfice des Allemands, Zeller et ses complices réussiront, en effet d'autres « affaires ». Ce sont eux qui arrêteront le lieutenant Alain de Kerillis qui a été parachuté dans la nuit du 7 au 8 juin et qui se cache, avec trois paras blessés et neuf hommes valides mais épuisés, près de la ferme de Kerlanvaux. Kerillis ne sera pas tué immédiatement. Zeller a ordonné de l'enfermer, en compagnie du lieutenant Fleuriot, dans une cellule de la prison-école de Pontivy. Il attend d'eux une information sur la cachette de Bourgoin. Interrogés, et l'on sait ce que cela veut dire, pendant près de trois semaines, le lieutenant Fleuriot, qui succombera sous la torture, et le lieutenant Alain de Kerillis ne parleront pas.

    Les Alliés approchent. Il devient urgent de se débarasser de témoins qui deviendraient de terribles accusateurs.

    En uniforme Allemand, Zeller, Munoz et Gross assisteront, le 23 juillet à l'exécution d'Alain de Kerillis ; de Jamet, le lieutenant de gendarmerie de Quimperlé ; du radio « Rolland », de Morlaix, et de l'architecte Donnart qui, sous le pseudonyme de Le Poussin, avait considérablement contribué à l'organisation de la Résistance dans le Finistère.

    Avec ces quatre résistants tombe le lieutenant Grey.

    Celui dont Zeller et Munoz avaient, tour à tour, revêtu l'uniforme pour mieux approcher et abuser les résistants.

     

     

     

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