• Le repli du 2° et 3° Bataillon du 41°.

    Le repli du 2° Bataillon

    Le deuxième Bataillon put quitter Herleville sans aucune difficulté. La nuit avait été fort calme, et l'on se souvient que les environs du point d'appui avaient été sérieusement nettoyés dans la journée du 5 juin.

    L'ordre de repli, apporté à 2 h 15, fut immédiatement communiqué aux Compagnies (5°, 6° et C. A. 2).

    Vers 3 h 15, on se mit en route dans l'ordre suivant : section de pionniers, section de Commandement du Bataillon, 6° Compagnie, 5° les sections de la C. A. 2 étaient réparties dans le Bataillon.

    Je dois tous ces détails précis au sous-lieutenant Geffray, de la 6°, et Cocault, de la C. A. 2, qui ont noté heure par heure les événements.

    La 5° fermait la marche pour faire, éventuellement, la liaison, avec le 1° Bataillon qui devait suivre. On vient d'en lire la douloureuse histoire.

    La 9° Compagnie (3° Bataillon) précédait, sur la route d'Herleville à Rosières, le 2° Bataillon.

    Entre 4 h 30 et 5 heures, se suivant à de longs intervalles, les sections traversèrent Rosières, sans rencontrer d'opposition, bien que de tout petits groupes déjà auparavant eussent été attaqués par l'ennemi installé dans le village. Peut-être un quart d'heure après eût-il été trop tard! Car un kilomètre à l'ouest de Rosières, le 2° Bataillon put entendre le combat de la 1° Compagnie, aux prises avec l'ennemi.

    Au delà de Rosières, le Bataillon passa par Caix, Le Quesnel, Hangest-en-Santerre, et il atteignit Davenescourt, où il retrouva le lieutenant-colonel Loichot, les Compagnies régimentaires et les restes du 3° Bataillon . . . 

    Le repli du 3° Bataillon

    L'histoire, du repli du 3° Bataillon est glorieuse à bien des égards, mais elle est aussi douloureuse.

    Là encore, il faudra un récit différent pour chacune des 3 Compagnies, car leur destin ne fut pas identique.

    A 2 h 15, l'adjudant Koupferschmitt apporta l'ordre de quitter Soyécourt au commandant Jan, et de se replier au sud-est de Montdidier. Il fallait se hâter, car il n'y avait plus qu'une heure et demie avant le lever du jour.

    La 10° Compagnie, encerclée dans Fay, ne put être avertie, mais la 9° et la 11° le furent immédiatement par écrit.

    L'itinéraire assigné, le plus direct, le seul aussi par où l'on eût quelque chance d'échapper à l'ennemi passait par Herleville, Vauvillers, Rosières, Caix, Le Quesnel, Hangest, Davenescourt, où le 3° Bataillon franchira l'Avre pour se regrouper dans le bois de Becquigny, autour du lieutenant colonel Loichot . . . 

     

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