• Le groupe de chef du Bataillon - Groupe du Sergent-chef Olivier - 3° Compagnie.

    Le groupe de chef du Bataillon

    Avec 80 hommes environ, parmi lesquels Roger Cotto, qui fut toujours dans l'entourage du capitaine Giovanini, le Commandant du Bataillon passa au sud de l'église de Lihons s'engagea dans un chemin qui, à travers champs aboutissait à un bois situé sur la route de Chaulnes: un canon de 155 abandonné s'y trouvait encore. C'est là que, vers 15 heures, Ils furent capturés et conduits à Chaulnes où ils rencontrèrent
    les médecins et les gradés du Bataillon. Quand il fut en présence de ses officiers, le capitaine Giovanini écrit Roger Cotto, les embrassa en pleurant.

    Groupe du Sergent-chef Olivier

    Le soldat Pierre Texier, de la C. A.1  note que, vers 16 heures, I' ennemi entra dans Lihons, une mitrailleuse tira une dernière bande, et ce fut la fin de la résistance. Le sergent -chef Olivier avec une cinquantaine d'homme et le médecin-lieutenant Dupuis furent pris.

    Après sa capture, Pierre Texier fut grièvement blessé par une balle, qui à l'extraction, se révéla être française. Avec lui, furent également blessés un autre soldat, et Albert Bertrand, celui-ci très gravement.

    3° Compagnie

    Les restes de la 3° Compagnie se partagèrent en deux groupes:

    Le premier, sous les ordres du sous-lieutenant Coudineau

    Le second, sous le commandement du sergent-chef Morin. A lui se joignit l'équipe du canon de 25 de Goësbriant.

    Morin partit dans une direction opposée à l'église de Lihons, vers le sud, traversa une grande route, des maisons, des jardins, et arriva devant une mare, sur le bord d'une autre route goudronnée celle-là. Entre Rosières et Lihons, on entendait encore le bombardement; mais Hubert de Goësbriant ne peut dire qui en était l'objet.

    En face de cette mare, le groupe Morin s'arrêta. Les hommes de tête affirmèrent qu'il était impossible de franchir l'obstacle. On demeura là pendant 10 minutes environ. Plusieurs parlaient de se rendre. Effectivement, quelques minutes après, malgré les efforts du chef Morin, plusieurs commencèrent à s'en aller vers la captivité. Debout, à quelques mètres, Morin assistait, impuissant, à ce défilé, auquel s'ajoutaient à tour de rôle de nouveaux découragés. Ils étaient rompus de fatigue, d'énervement et ne réagissaient plus.

    C'est alors que Morin, Hubert de Goësbriant, et un troisième, dont je n'ai pas le nom, partirent, résolus à franchir le cercle des ennemis . . . 

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