• 1 - Formation du bataillon:

    Le Sous-Lieutenant LE ROCH alors commandant la Compagnie de ploërmel a pris contact au début du mois d'avril 1944 avec le Chef de bataillon CARO Cdt le 8ème Bataillon F.F.I près de Sérent. Etaient présents: Le Colonel MORICE, Commandant GUIMARD, Commandant CARO et Commandant LE VIGOUROUX.

    Début de la formation du 12ème Bataillon F.F.I:  

    Le 12ème Bataillon fut formé au début de juillet 1944 par le Général de LA MORLAIS qui en pris le commandement.

    2 - Période de sabotages:

    Le 1er sabotage de la compagnie de Ploërmel  eut lieu le 2 novembre 1943 sur la voie ferrée Ploërmel - Mauron ( train de matériel ).

    Le 20 avril 1943:

    Sabotage de pylônes à Sérent et Saint-Congard.

    Du 06 mai au 10 mai 1944:

    Toutes les lignes téléphoniques autour de Ploërmel sont coupées. 50 m de voies sautées à Merdrignac. 20 m de voies sautées entre Ploërmel et Coetquidan. Aiguillage en gare de Loyat. Ces lignes sont sabotées chaque soir jusqu'au 10 mai 1944 date à laquelle nous recevons l'ordre d'arrêter.

    01 juin 1944: Enlèvement de 11000 paquets de tabac à la régie de Ploërmel.

    03 juin 1944: Enlèvement de sac postal entre Ploërmel et Vannes.

    3 - Période du maquis:

    Un groupe de la Compagnie de Ploërmel a pris le maquis dès novembre 1943 près de Taupont. Depuis janvier 1944, une équipe avait accompli 17 parachutages.

    Des déplacements de dépôt et des transports d'armes se faisaient presque chaque jour. Ils servaient à armer les différents Bataillon du Morbihan.

    En octobre et novembre 1943, une dizaine d'aviateurs ( américains . . . ? ) sont recueillis et hébergés.

    En février 1944, plusieurs dépôts d'armes sont découverts, et 13 membres de la Compagnie sont arrêtés.

    20 mai 1944: Suppression du milicien Stephan.

    07 juin 1944: Toute la Compagnie, soit 240 hommes prend le maquis et rejoint le 8ème Bataillon à Saint-Marcel le 10 juin.

    Du 10 au 18 juin au camp de Saint-Marcel: Deux sections de Ploërmel sous les ordres du Lieutenant LE ROCH sont désignées pour poursuivre les Russes qui ont attaqués le bataillon d'Auray près de Trédion ( opération réussie ) mais mort du Lieutenant parachutiste HARENT.

    Attaque du camp par les Allemands.

    19 juin 1944: Le Bataillon se replie, en partie, sur les Landes de Meslan. Nouvelle attaque des Allemands. Chaque Compagnie reçoit l'ordre de rejoint sa région.

    Tout le mois de juillet, déplacements continuels de la compagnie avec un groupe de parachutistes, afin de dépister les Allemands. Accrochages nombreux ( Château de la Grée de Callac le 13 juillet - 4 patriotes tués ). Plusieurs transports d'armes de la Trinité-Porhoet à Ploërmel.

    4 - Action au moment de la libération:

    02 août 1944: Un parachutage de 48 containers pour la Compagnie.

    03 août 1944: Enveloppement de la ville de Ploërmel par les 6 sections que comprenait alors la Compagnie, et attaques incessantes contre l'ennemi.

    La ville est libérée le 05 août 1944 au matin, avant l'arrivée des troupes américaines.

    Libération de Campénéac, Beignon, Saint-Malo de Beignon.

    Nettoyage de la région et d'une partie de la forêt de Paimpont avec l'aide des blindés américains.

    Une trentaine d'allemands sont tués. Un important butin est pris.

    15 août 1944: La Compagnie est dirigée sur Nantes et prend part aux combats de la libération de la ville. Nettoyage de l'Ile Gloriette et Front sur la Loire.

    01 septembre 1944: Tout le 12ème Bataillon arrive sur le Front de Vilaine et tient le secteur de Frégéac jusqu'à fin septembre, date à laquelle il s'installe à Rieux, Saint-Jean la Poterie . . . 

    A SP 53492 le 22 août 1945

    le Sous-Lieutenant LE ROCH, Commandant la C.A.2 du 41ème R.I

    Signé: LE ROCH

    Source: SHD ( document relevé le 30 octobre 2015 )

     


    votre commentaire
  • 10 - 03 - 1945: Par ordre particulier d'opération n°7 en date du 10 mars (n°625/3.0).                                       Le 2/41 reçoit la mission suivante:  A la disposition du commandant du Sous secteur Est. Préparer une intervention possible soit sur la direction Ploëmel - Etel, soit sur la direction Ploëmel - Carnac.                   Le 3/41 aux ordres du Colonel Commandant le 41ème R.I: Préparer une intervention possible: Sarzeau - grand Rohu, soit Saint-Armel - Landrésac, soit Sursur - Ambon.

    Le Lieutenant Colonel DURANTHON prend liaison avec le Capitaine de frégate MOREAU, Commandant le Front de Mer au P.C. de la marine à Saint Gidas à 17 h 00. le Commandant du 3/41 fait mouvement par camions avec 2 Cies de Malestroit à Sarzeau ou le P.C. du 3/41 s'installe.

    11 - 03 - 1945: le Commandant du 2/41 fait mouvement par camions avec 2 Cies de Saint-Jean La Poterie à Les Méneques ( 4 km nord-ouest de Ploemel ).

    12 - 03 - 1945: Le reste du 3/41 fait mouvement par camions de la région de Malestroit pour la presqu'île de Rhuys.

    13 - 03 - 1945: Le reste du 2/41 fait mouvement de saint-Jean La Poterie pour Les Méneques. Les U.R et L'E.M font mouvement par camions et quittent La Gacilly et Carentoir pour la région de Saint-Armel - Le Hézo - Surzur.

    14 - 03 - 1945: Stationnement et mission du régiment:                                                                                           1/41: sans changement - P.C à Mendon - en ligne sur la rive est de la rivière d'Etel - Sous le commandement du sous secteur est de Ploemel.                                                                                                   2/41: En réserve à la disposition du Commandant du sous secteur Est - P.C à Les Méneques.                     Cantonnement dans les fermes à proximité.                                                                                                            

    Par ordre n°664/3.0 du 12 mars 1945: Le Colonel Commandant l'I.D 19 fera étudier la possibilité tout en maintenant une réserve mobile de la compagnie au moins de faire entrer en ligne une partie du 2/41 dans la région d'Etel de façon à regrouper le C.F.A.V.V sur le centre actuel de mon dispositif, entre Roche Sèche à l'ouest et Kercroc à l'Est, soit à renforcer la défense côtière face à la presqu'île de Quiberon entre Kercroc et saint Colomban.

    E.M du 41ème R.I - Saint-Armel

    C.A.C: Saint-Armel

    C.H.R: Le Hézo

    C.C.I: Surzur

    Peleton: Surzur

    3/41: P.C du Bataillon - Château de Ker Thomas à Sarzeau

    C.H.3: P.C à Sarzeau.

    9ème Cie: P.C à Sarzeau

    10ème Cie: P.C à Arzon. 1 Son F.V à la pointe de Montenot.

    11ème Cie: P.C au Châreau de Kerlevenant. 1 S.M à Saint Colombier - 1 pièce de 45 à Montenot.

    Mission du Sous secteur Sud: Prendre des mesures de sécurité très sévères, spécialement de nuit pour éviter toutes surprises de la part, soit d'éléments ennemis qui auraient réussis à débarquer sans alerter les postes côtiers, soit des agents de la 5ème colonne. Rejeter à la mer, en liaison, avec les postes de la marine installés sur la mer, tout éléments ennemi, qui aurait réussi à débarquer sur la presqu'île de Rhuys, en particulier préparer une intervention possible dans les directions suivantes: Sarzeau - Le grand-Rohu, Saint-Armel - Landrezac, Surzur - Ambon, Damgan - Kervoyal.

    17 - 03 - 1945: Par note de service n°688/3.0 en date du 17 mars 1945. Le Colonel Cdt le 41ème R.I aura les pouvoirs et prérogatives du Cdt d'armes sur le territoire délimité comme suit: Presqu'île de Rhuys, limité du côté terre par la rivière Pennerf, Ambon (inclus) carrefour 328-992, La Trinité, Theix et Saint-Léonard. La portion de terrain définie, prendra le nom de Sous-secteur Sud. La limite avec le Sous secteur Vilaine est définie par la rivière du Pennerf-Ambon.

    26 - 03 - 1945: Le 2/41 entièrement en réserve jusqu'à ce jour à Les Méneques prend à son compte le sous quartier Etel et Kerminihy qui est occupé par la 5ème Cie qui se trouve ainsi en liaison à droite avec le 1/41 et à gauche avec le 4ème R.I.A.

    28 - 03 - 1945: Un Bataillon d'honneur est envoyé par la 19ème D.I à Paris pour la cérémonie de la remise des Drapeaux par le Général de Gaulle. Le 41ème founit une compagnie d'hommes aux ordres du Capitaine TARDIVEAU (Cie de 4 sections, chaque section étant fournie par un Bataillon) - mouvement par voie ferrée.

     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    02 - 04 - 1945: Cérémonie de la remise des Drapeaux, Place de la Concorde. Le Lieutenant Colonel DURANTHON reçoit des mains du Général de Gaulle le Drapeau du Régiment. Arrivée au corps d'un Lieutenant Colonel en second ( Lt-Colonel TABUIS )

    05 - 04 - 1945: Arrivée des Drapeaux et Etandard de la 19ème D.I à Vannes.

    10 - 04 - 1945: La 6ème Cie a relevé dans la nuit du 09 au 10 la 5ème Cie dans le secteur de Kerminihy.

    Source: SHD ( document relevé le 30 octobre 2015 ) 

     


    votre commentaire
  • 02 - 01 - 1945: La Cie TARDIVEAU  ( C.R.2 ) arrive à Coetquidan à 14 h 00. (texte de fin manquant)

     03 - 01 - 1945: Un homme du 1/41 est tué dans un accident d'auto à Auray.

    06 - 01 - 1945: Le Général BORGNIS DESBORDES vient à Coetquidan. Il inspecte les troupes de la 19ème D.I dont le 2/41 et les H.R.

    20 - 01 - 1945: Deux Compagnies du Bataillon GOMEY arrivent à Coetquidan pour former la C.C.I du 41ème R.I.

    25 - 01 - 1945: Le 3/41 ( Bataillon LE VOGOUROUX ) arrive à Coetquidan et s'installe au camp et à Saint-Raoul.

    30 - 01 - 1945: Le 2/41 moins la 5ème Compagnie ( oreillons )quitte Coetquidan par chemin de fer, pour aller à Saint-Jean la Poterie au sud de Redon en réserve du sous secteur Vilaine.

     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 

    07 - 02 - 1945: Le camp de Coetquidan est laissé entièrement aux Américains. La 5ème Cie quitte le camp et embarque à Guer et rejoint le 2/41 à Saint-Jean La Poterie. Le 3/41 fait mouvement par voie ferrée sur Malestroit ou il cantonne. L'Etat-Major, la C.H.R et le peleton 2 font mouvement par voie de terre sur la Gacilly. La C.A.C et C.C.I font mouvement par voie de terre sur Carentoir.

    Le 2/41 est en réserve à Saint-Jean La Poterie à la disposition du Commandant du secteur de la Vilaine ( P.C à Limerzel ) . Il n'aura pas à intervenir et fait de l'instruction.

    Le 3/41 et le U.R continuent également l'instruction au cours de leur séjour dans la région de Malestroit, La Gacilly et Carentoir.

     

     


    votre commentaire
  • Entre le 01 - 12 - 1944 et le 13 - 12 - 1944:

    Le Commandant FESSY est affecté définitivement au régiment comme de l'Etat-Major (note 1095/I de la 19ème D.I ) - Le Commandant BACHASSE part au 71ème R.I.

    Le Capitaine VERDIER et 2 Sous-officiers, rapportant le drapeau du Régiment rejoignent le camp de Coetquidan - Ce Drapeau, neuf, est celui remis au 41ème R.I de l'Armée d'armistice; Le drapeau de 1940 ayant été brûlé le 11 juin.                                                                                                                                           Les Bataillons envoient du personnel au stage de déminage organisé à Coetquidan.                                     1/41: L'Adjudant-chef GERARDET - 50 hommes .                                                                                                   2/41: Lieutenant LE FUR - 3 hommes                                                                                                                       3/41: Lieutenant CHRISTINEL - 3 hommes

    Début des cours interdépartementaux pour officiers subalternes.                                                                         Le 1/41 envoie à Saint-Brieuc les Lieutenants BONNERUE et CONEY - Sous-lieutenant BREBION, LE CLOARREC et BIGOT.                                                                                                                                               Le 3/41 envoie à Quimper les Lieutenants TREGUESSER et GUILLATREAU - Sous-lieutenant JACQUEMOT et GUEJEL.                                                                                                                                         Le 2/41 envoie à Quimper le Capitaine HAYS - les Lieutenants ORIOT et LE BATAUD - le Sous-lieutenant JIQUELLO.

    Début du premier stage d'instruction Sous-officier à Coetquidan. Chaque Bataillon envoie deux Sous-officiers.

    Affectation: Le Lieutenant LE VEZO affecté ( avis 1011/CH du 06 décembre 1944 - au 2ème Bataillon ).     Affectation: Le Lieutenant PICARD affecté ( avis 496/CH du ??? - à la C.A.1 )                                                  

    Le 41 reçoit de la C.H.R du Bataillon Instruction I et V ( avis mutation 1051/CH du 08 décembre 1944 de la XI Région ) le personnel ci-après:                                                                                                                             Sous-Lieutenant BOUDAIS, MARGUERY - 7 Sous-Officiers - 37 hommes pour former la C.H.R du 41ème. La C.H.R se constitue a/c du 01 décembre 1944, le procès verbal de constitution sera réalisé dès la visite de l'intendant. Le Lieutenant BOUDAIS en prend le commandement.                                                                   Affectation: Chef de Bataillon breveté GLAIN: Commandant en second. Lieutenant BROCHARD: 2/41. Sous-lieutenant GUILLEUX: C.H.R - Transmission, S/lt POGUI: C.H.R - Observation, S/lt RAVUT: C.H.R - Service auto, Lt BUAN: C.H.R - ???

    13 - 12 - 1944: Le 1/41 qui fait mouvement de Coetquidan à Auray s'embarque à Guer à 11 h 30. Il arrive le même jour à Auray. Le Colonel se rend à Vannes à l'Etat-major de 19ème D.I - retour le même jour.

    16 - 12 - 1944: Le Lieutenant RAUT prend provisoirement le commandement de la C.H.R. Le Sous-lieutenant BOURDAIS prend provisoirement les fonctions d'officier de détail.

    17 - 12 - 1944: Le 1/41 monte en ligne entre Quiberon et Lorient - P.C à Local-Mendon.                                 Le Bataillon CARO actuellement en ligne - P.C à Limerzel va être relevé et viendra se constituer 2/41 à Coetquidan. Le Bataillon LE VIGOUROUX sera relevé plus tard. On prévoit un séjour à Coetquidan.

    18 - 12 - 1944: L'intendant LE BUIS établit les Procès verbaux de constitution du groupement des unités régimentaires.

    23 - 12 - 1944: Le 2/41 est relevé et se regroupe à Questember.

    24 - 12 - 1944: Les permissions sont suspendues - Les postes sont renforcés.

    25 - 12 - 1944: C'est Noël à Coetquidan - Rien à signaler.

    26 - 12 - 1944: Le 2/41 arrive à Coetquidan, le convoi arrive vers 15 h 00.

    28 - 12 - 1944: Le Régiment perçoit une partie de l'habillement nécessaire aux Bataillons.

    29 - 12 - 1944: La Cie TARDIVEAU reçoit ordre de rejoindre le 41ème le 30 décembre. la Cie obtient que ce soit repoussé au 2 janvier 1945. Une tentative de coup de main ennemie sur deux postes du 3/41 est repoussée. Les embarcation pneumatiques ayant été prises avant avec le feu avant d'aborder.

    31 - 12 - 1944: Le détachement précurseur de la Cie TARDIVEAU arrive au camp de Coetquidan.

    Source: SHD ( document relevé le 30 octobre 2015 ) 

                                                                              


    votre commentaire
  • 23 -10 -1944: Le Lieutenant-Colonel DURANTHON, arrivé d'Afrique du Nord est affecté au 41ème R.I., en formation, dont il prend le commandement ( note de service n°138/1 de M. Le Général Cdt la 19 D.I en date du 20 octobre 1944 ) . Aucun élément du 41 n'existe encore.

    27 - 10 - 1944: Le Capitaine VERDIER, muté à la 19ème D.I par mutation du ministère de la Guerre n°336 DP/IN-S en date du 21 octobre 1944, est affecté par le Général Cdt la 19 ème D.I au 41ème R.I ( E.M du régiment ) . Le 1er Bataillon du Régiment sera sans doute le Bataillon FREMON - P.C actuellement à Saint-Servan. pour les autres, pas de décision pour le moment.                                                                           Le colonel demande la Compagnie TARDIVEAU pour compagnie Anti-char ( C.R.2 )

    07 - 11 - 1944: Le Lieutenant MONJARRET, venant de la Place de Guingamp, est affecté au 41ème R.I par avis de mutation n°717/1 du 03 novembre 1944 de M. Le Lt-Colonel Cdt la Subdivision de saint-Brieuc - Affecté à l'E.M du Régiment ( 1er Bataillon ).

    08 - 11 - 1944: Le Bataillon FREMONT doit aller au camp de Coetquidan le 13 pour se constituer en 1er Bataillon du 41ème R.I

    11 - 11 - 1944: Les Compagnies JUBIN et ROBERT, venant du front de la Vilaine arrivent à Rennes. Elles sont destinées à compléter le 1er Bataillon du 41ème R.I. Ces deux compagnies sont assez fatiguées et une majorité d'hommes atteints de la gale.

    12 - 11 - 1944: Cérémonie à la Cathédrale Métropole de rennes à la mémoire des anciens du 41 - Le Colonel, invité y assiste.

    13 - 11 - 1944: Le Capitaine GODINOT est affecté au 41 par avis de mutation n°342/I du 10 novembre 1944 du Général Cdt les F.F.M.B et la 19ème D.I - Affecté à l'E.M du régiment ( 2ème Bataillon ).                   Le Bataillon FREMONT arrive à Coetquidan à l'effectif de 3 Compagnies, venant de saint-Servan.

    15 - 11 - 1944: Les Compagnies JUBIN et ROBERT, ne pouvant être soignées à Rennes, rejoignant Coetquidan ou l'hôpital dispose du matériel nécessaire. Le 1er Bataillon est officiellement constitué le 15 novembre 1944 et le régiment prend prend une existence  légale à compter de cette date.

    17 - 11 - 1944: Les chefs de Bataillons BACHASSE et FESSY venant d'A.F.N, affectés à la 19ème D.I sont mis provisoirement à la disposition du Colonel Cdt le 41.

    19 - 11 - 1944: Le capitaine VERDIER, escorté par 2 Sous-officiers du 1er Bataillon du 41ème part pour Paris - Brive, chercher le drapeau du 41ème R.I. qui était resté à Brive entre les mains du Général DUCHE, et avait été remis par lui à la garde du 126. Il doit, en passant à Paris, régler un certains nombre de questions intéressant le Régiment.

     20 - 11 - 1944: Les 2ème et 3ème Bataillons seront constitués par les Bataillons CARO et LE VIGOUROUX, actuellement en ligne sur la Vilaine - P.C à Limerzel - P.C à Muzillac. Bien que ces Bataillons ne soient pas légalement co,stitués en 2 et 3/41, le contact se prend, et l'action du Colonel sur eux commence peu à peu.

    23 - 11 - 1944: L'Etat-Major du Régiment fait mouvement sur le camp de Coetquidan.

    29 - 11 - 1944: La section E.M commence à se former, est affectée au 1er Bataillon du 41ème R.I en attendant la constitution de la C.H.R. Le Lieutenant DOUCET affecté au Régiment par avis de mutation     n°1080/I de la 19ème D.I

    Source: SHD ( document relevé le 30 octobre 2015 )

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Depuis janvier 1944, une section spéciale de 36 hommes était sous les ordres du Commandant du 8ème Bataillon pour les missions de sabotages qui allaient toujours croissants.

    Le Bataillon organise le maquis de saint-Marcel à partir du 4 juin 1944; chargé de la sécurité et des premiers parachutages, il voit ses rangs doubler par l'arrivée de nombreux volontaires, et c'est ainsi que 3 Bataillons F.F.I sont formés, comprenant de 600 à 700 hommes chacun.

    Le 8ème Bataillon participe aux combats de saint-Marcel et des environs les 18 et 19 juin 1944; son encadrement est le suivant à compter du 1er mars 1944:

    - Chef de Bataillon: Commandant CARO

    - Compagnie de commandement: Lieutenant BIGOT

    - Cdt de Ploërmel (9ème Cie): Capitaine LE ROCH

    - Cdt de Josselin (8ème Cie): Capitaine VILARD

    - Cdt de Plumelec (7ème Cie): Capitaine SCORDIA

    - Cdt de Malestroit (6ème Cie): Lieutenant DESSUS

    - Cdt du Roc Saint-André (5ème Cie): Lieutenant THETIOT

    Regroupé les 2 et 3 août aux alentours de Josselin, il participe à la libération du canton et des cantons voisins, et aux opérations de la forêts des Forges et de Paimpont.

    Le 12ème Bataillon F.F.I, formé fin juin, se signale dans le canton de Ploërmel par de nombreux coups de mains jusqu'à la libération de celui-ci; le 24 août, il est transporté dans la région de Nantes et participe à la libération de la ville.

    Le 16 août, le 8ème Bataillon est dirigé caserne du 35ème à Vannes et prend part à plusieurs prises d'armes.

    Le 28 août, départ sur Péaule, le bataillon est chargé d'occuper la rive droite de la Vilaine avec mission d'empêcher l'ennemi d'effectuer des traversées sur cette rive ( 32 km de front pour 90 hommes ); les seules armes à sa disposition ne sont que des armes légères prises aux allemands ou parachutées. Le secteur s'étend de Redon jusqu'à l'ile de Marzan. L'encadrement est alors le suivant:

    Chef de Bataillon: Commandant CARO

    Cdt la Compagnie de commandement: Lieutenant BIGOT

    Commandant de la 5ème Cie: Capitaine TONNERRE

    Commandant de la 6ème Cie: Capitaine DESSUS

    Commandant de la 7ème Cie: Capitaine SCORDIA

    Commandant de la 8ème Cie: Capitaine HAYS

    Le 21 septembre 1944, le P.C du Bataillon s'installe à Limerzel, le front de la Vilaine est fondé. Le Capitaine VILLARD détaché à l'E.M est adjoint au Commandant du secteur. Le Capitaine GALLo prend le commandement de la 5ème Cie.

    Le 12ème Bataillon prend position entre redon et Rocquereux ( 3 km au sud de Béganne ). Le 1er Bataillon F.F.I venu de Vannes est en position entre l'ile et l'embouchure de la Vilaine. Les secteur du Bataillon ne s'étend plus que sur 18 km.

    Le Commandant CARO est nommé commandant du sous-secteur Vilaine.

    Le bataillon ne fut relevé des lignes que le 21 décembre 1944, par un régiment de fusilers marins et se cantonna à Questembert.

    Le 15 novembre 1944, le 8ème et 12ème Bataillons fusionnent et deviennent le 2ème Bataillon du 41ème R.I. Les C.B.2 ( 5ème et 6ème et 7ème Cies ) avec faibles renforts du 12ème Bataillon, forment la 4ème Cie du 2ème Bataillon du 41ème R.I. La C.A.2 est formée en entier par des éléments du 12ème Bataillon F.F.I.

    Les éléments en surnombre sont gardés jusqu'au départ des lignes; les vieilles classes furent libérées; les autres formèrent la 1ère Cie de passage sous le commandement du Capitaine LE BERRIGOT et regagnèrent une formation de territoire de Vannes le 28 décembre 1944.

    Au sous-secteur de la vilaine, le Bataillon connu de très dures journées: Habillement insuffisant, armes peu pratiques pour la mission, nourriture ne parvenant qu'irrégulièrement, hygiène lamentable et un ennemi toujours mordant ne découragea pas nos braves paysans Bretons.

    Le 29 août 1944, une patrouille allemande passe la vilaine; repérée par la section du Lieutenant LEPORT, elle se replie et laisse de nombreux morts sur le terrain; peu après, riposte des allemands au 88 et au mortier; un mort dans nos rangs. Le 30, aux même emplacements, l'ennemi essuie le feu nourri de F.M et laisse sur le terrain un blessé, une mitrailleuse légère, un fusil et des munitions.

    Sur toute l'étendue du secteur, de pareils engagements se renouvellent toutes les nuits; malgré les pilonnages des mortiers, et des 77 ou 88, nos gars tiennent et poursuivent leurs installations défensives et se mettent à l'abri des obus d'artillerie de moyen et petit calibre. A noter que la plus grande partie de ses travaux est merveilleusement exécutée, malgré l'inexpérience de la majeure partie des cadres et de la troupe.

    Le 9 septembre 1944, La vilaine était traversée par l'officier de renseignement du secteur qui prenait contact avec la résistance en secteur occupé. Tous les renseignements et même les intentions de l'ennemi sont communiqués presque journellement. La résistance est organisée petit à petit et la démoralisation des allemands est intentionnellement poussée. 29 hommes et un sous-officier allemands sont ramenés dans nos lignes par des passages organisés.

    Le 16 septembre 1944, à 17 h 30, un fort détachement allemand débarque au Moustoir ( 2 Cies ), incendie plusieurs fermes et parait vouloir se rendre à Muzillac. Ce détachement est appuyé par un tir de 105; immédiatement, le secteur est renforcé par une Cie du 8ème Bataillon transportée par camions. Après un court engagement, l'ennemi se retire et laisse plusieurs morts sur le terrain ( 4 hommes dont l'officier du 1er bataillon sont tombés de notre côté.

    Sur tous les postes avancés, des tirs d'armes automatiques, de mortiers et de canons grondent par intermittences.

    Le 27 septembre 1944, un téléphone est installé entre les deux rives.

    Tirs de mortiers de 88 sur les positions ennemies, causant victimes et dégâts pendant les journées des 29 et 30 septembre 1944, le 1er et 3 octobre 1944, arrêtés faute de munitions.

    Le 29 octobre 1944, une attaque allemande se déroule sur le Front de Lorient; une de nos Cies, la 8ème ( CB2 au 2/41 ) est déplacée par camions le 30 octobre et prend immédiatement position à Nostang; sa belle tenue au feu lui vaut les félicitations du commandant du secteur, 10 jours plus tard, à son départ.

    Le 15 novembre 1944, le 12ème bataillon F.F.I, commandé par le Général de LA MORLAIX, est dissout, passe sous le contrôle du 8ème Bataillon et forme avec ce dernier le 2/41 - secteur inchangé.

    Le 23 Décembre 1944, le Bataillon est à Questembert, le 27, il arrive à Coëtquidan ou l'instruction est poussée jusqu'au 30 janvier 1945. Temps déplorable, pluie, neige, les hommes sont pour la plupart sans chaussures, peu habillés et ne possèdent qu'une seule couverture.

    Le 31 janvier 1945, P.C à Saint-Jean La Poterie sous le commandement du sous-secteur de la Vilaine: capitaine de Frégate MARCHAND - Une section contre Redon de la part de l'ennemi est possible. L'instruction se poursuit sur les lieux. Le bataillon est alors encadré de la façon suivante:

    Chef de bataillon: Commandant CARO

    Officier adjoint: capitaine VILLARD

    Cdt 5ème Cie: Lieutenant VILLANEAU

    Cdt 6ème Cie: Capitaine LE DINAHET

    Cdt 7ème Cie: Capitaine SCORDIA

    Cdt CA2: Lieutenant LE ROCH

    Cdt CB2: Lieutenant BIGOT

    Le 12 mars 1945, départ pour Les Méneques, sous-secteur est de Lorient, en réserve jusqu'au 26 mars 1945.

    Le 26 mars 1945, occupons sous quartier Etel et Kerminihy, reste le Bataillon en réserve. Nombreux tirs de mitrailleuses lourdes et légères ainsi que des tirs fusants ennemis. Riposte des nôtres et de l'artillerie divisionnaire; quelques dégâts dans nos lignes; 3 blessés de notre côté.

    De nombreux tirs aux mortiers et aux mitrailleuses lourdes sont effectués sur les positions du Maguer et du Vieux Passage par notre CA2.

    Le 7 mai 1945, à 20 h 12, une délégation allemande emprunte le bateau de la Croix-Rouge et se rend à Etel et signe la capitulation sans conditions devant des Officiers Supérieurs Français et américains. Les honneurs sont rendus par une section de la CB2.

    Le 10 mai 1945, Le Bataillon traverse la rivière d'Etel et se rend dans l'ex-poche de Lorient ou il occupe le quartier de Plouhinec.

    Le Bataillon à tenu la maquis du 04/06/1944 au 06/09/1944, a été en ligne sur le Front de la Vilaine du 28/08/1944 au 23/12/1944, en réserve sur le Front de la Vilaine du 31/01/1945 au 12/03/1945, en ligne sur la Poche de Lorient du 26/03/1945 au 08/05/1945.

    Sur ses théâtres d'opérations, le Bataillons a perdu 15 hommes, 22 ont été blessés, à ajouter 87 tués et disparus pendant la clandestinité.

    Capitaine VILLARD André: A traversé plus de 20 fois la Vilaine pour y chercher des Allemands désirant se rendre. Il en a ramené 30, dont un sous-officier, dans des circonstance souvent périlleuses.

    A l'ordre du Régiment:

    Soldat RIO Rémy: Soldat courageux et de sang froid. Toujours volontaire pour des missions périlleuses. C'est porté résolument en avant avec son F.M, lors d'une patrouille allemande qui avait pu prendre pied sur la rive droite de la Vilaine, dans le secteur du Rohéllo.

    Un certain nombre de citations ont également été obtenues par des gradés et soldats du Bataillon, en récompense d'actions d'éclats effectuées dans le maquis.

    Conclusion:

    Le 8ème Bataillon F.F.I du Morbihan, comprenant à l'origine plus de 1200 hommes, fut le premier armé et le premier à entrer en action directe avec l'ennemi; formé uniquement de volontaires, il fut aussi le premier après la libération à occuper un secteur défensif sur le Front de la Vilaine.

    L'esprit combatif et de résistance de ces hommes dont la majeure partie n'avait pas d'entraînement militaire, a prouvé le désir et la volonté des Bretons du Morbihan de participer avec tous leurs moyens au relèvement de la france.

    Ces civils devenus soldats, ont tenu en ligne sur la défensive, malgré l'absence d'armes lourdes, de vêtements, de chaussures, le manque de couvertures; ils n'ont jamais manifestés de mécontentement; ils avaient confiance, car leurs chefs étaient avec eux depuis les premières opérations et connaissaient leur valeur au combat; ils avaient un but, un idéal, et pour celà ne reculaient devant aucun sacrifices; ces volontaires Bretons, qui, au signal du chef, se sont groupés et ont pris les armes, pour libérer la patrie du joug de l'envahisseur, sont maintenant rentrés dans l'ombre, satisfaits du devoir accompli.

    Le Chef de Bataillon CARO

    Commandant le 2ème Bataillon du 41ème R.I

    Signé: CARO

    Source: SHD ( document relevé le 30 octobre 2015 ) 

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  Le 8ème Bataillon F.F.I du Morbihan était le noyau du 2ème Bataillon du 41ème R.I.

    Historique du 8° Bataillon FFI du Morbihan (Episode -1)

    Avant-Propos

    Le 2ème Bataillon du 41ème R.I est issu, dans ses éléments essentiels ( commandants, cadres, majorité des hommes ) du 8ème Bataillon F.F.I du Morbihan.

    Ce bataillon fut constitué par des volontaires des cantons de JOSSELIN, La TRINITE-PORHOET, PLOERMEL, PLUMELEC, MALESTROIT (1), LE ROC-SAINT ANDRE - 6 Compagnies.

    Le 8ème Bataillon F.F.I qui comprenait, à la libération du Morbihan, 1500 hommes, en a fourni:

    - 700 au 2ème Bataillon du 41ème R.I.

    - 50 à l' I.D 19

    - 250 au Bataillon de Sécurité.

    Les 500 autres volontaires, âgés pour la plupart, ont rejoint leurs familles lors de la dissolution des 8ème et 12ème Bataillons.

    Le journal de Marche du 8ème Bataillon comprendra les paragraphes suivants:

    - 1 - Période clandestine ( octobre 1943 - 06 juin 1944 )

    - 2 - Période du Maquis ( 06 juin 1944 - 3 août 1944 )

    - 3 - Les combats de la libération ( 03 au 08 août 1944 )

    - 4 - Le Front de la Vilaine.

    (1) 5ème Cie: Le Roc Saint-André - 6ème Cie: Malestroit - 7ème Cie: Plumelec - 8ème Cie: Josselin - 9ème Cie: Ploërmel - Cie de Cdt: Josselin

    Période clandestine

    Le premier élément de résistance qui fut à l'origine du 8ème bataillon F.F.I, a été la Compagnie de Ploërmel ( 9ème ).

    - Cette Compagnie avait été créée par le Lieutenant de gendarmerie GUILLO, aidé par le Sous-lieutenant LE ROCH, qui en assure le commandement effectif.

    - La création de cette compagnie remonte au début de l'année 1943.

    - Cette compagnie, depuis janvier 1943, assura des parachutages pour le compte de l'armée neutre et sous la direction du Commandant Emile GUIMARD ( 17 parachutages en 1943 ).

    - Le premier sabotage eut lieu le 11 novembre 1943 sur le ligne Ploërmel - Mauron. Un train de matériel allemand déraillé.

    - Inquiété par la Guestapo, un groupe du prendre le maquis dès novembre 1943 dans la région de Taupont.

    - En octobre et novembre 1943, dix aviateurs américains sont recueillis et hébergés.

    - En février 1944, plusieurs dépôts d'armes sont découverts (13 membres de la compagnie sont arrêtés).

    - Il est à noter que les armes parachutées reçues par cette compagnie de Ploërmel, servirent à constituer la première dotation de presque tous les Bataillons F.F.I du Morbihan.

    De son côté le Commandant CARO avait formé, dans la région de Josselin, dès son retour de captivité ( CARO fut fait prisonnier en 1943 en Tunisie et libéré ), un corps franc de 36 hommes avec mission de sabotage.

    - Il recençait, en outre, les jeunes gens pour le jour ou il serait possible d'intervenir en masse.

    Le contact entre le Sous-lieutenant LE ROCH ( seul chef de la compagnie de Ploërmel, depuis l'arrestation de GUILLO ) et le Commandant CARO fut pris au début d'avril 1944 près de Sérent. Le Lt Colonel MORICE, chef départemental, et le Commandant GUIMARD, qui organisait les parachutages, y assistaient, ainsi d'ailleurs que le Commandant LE VIGOUROUX, commandant le 1er Bataillon.

    - Il fut décidé que toute la résistance A.S de l'arrondissement de Ploërmel serait aux ordres du Commandant CARO, dont le Sous lieutenant LE ROCH devenait sont adjoint.

    Dès la prise de commandement, le Commandant CARO commença le recrutement de ses troupes.

    - Il menait parallèlement l'action directe dont les faits principaux furent:

              - 20 avril 1944: Sabotage de pylônes à Sérent et Saint-Congard.

              - 6 au 10 mai 1944: Sabotages maintenus 4 jours: De toutes les voies ferrées sur les lignes Ploërmel - Mauron, Ploërmel - Messac, Ploërmel - Questembert. De tout le réseau téléphonique de Ploërmel.

              - 20 mai 1944: Arrestation du journaliste milicien STEPHAN.

    Le camp de parachutage de Saint-Marcel fut en même temps organisé et occupé par une petite section.

    - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    Le 1er juin 1944, le Commandant CARO disposait de 1200 hommes prêts à être levés au premier signal.

    Tous attendaient chaque jour le fameux message de la radio (les raisins sont trop verts), qui annonçait le débarquement et prescrirait la levée en masse.

    La période du maquis.

    Du 6 au 10 juin 1944, les 1200 hommes du Commandant CARO se rassemblent à Saint-Marcel.

    - La mission du Bataillon, est d'assurer la garde de ce camp et de ses abords, ainsi que des parachutages qui seront faits chaque nuit. Les autres  Bataillons F.F.I du Morbihan doivent y venir successivement recevoir leurs armes.

    - La protection des autres Bataillons venant s'armer, amène en particulier une opération dans la région de Trédion contre les Russes qui ont attaqués le Bataillon d'Auray.

    Le 18 juin 1944, le Camp de Saint-Marcel est attaqué en force par les allemands.

    - Le camp est défendus par: le 8ème Bataillon F.F.I, le 2ème Bataillon en cours d'armement et une compagnie de parachutiste.

    - La bataille dure toute la journée, l'ennemi reçoit sans cesse des renforts qui font plus que combler ses pertes considérables.

    - A la tombée de la nuit, ordre est donné de décrocher. Le 8ème Bataillon se retire vers Josselin et Ploërmel.

    - Chaque compagnie reçoit l'ordre de rejoindre sa région d'origine tout en restant à disposition des ses chefs.

    Fin juin 1944, il apparut nécessaire de scinder en deux unités le 8ème Bataillon dont l'effectif était trop important et la zone d'action trop grande pour le seul commandement.

    - Le Commandant CARO garda sous ses ordres, les compagnies des cantons de Josselin, La Trinité Porhoet, Saint-Jean Brevelay, Rohan . . . soit 1000 hommes. Ces compagnies formèrent le 8ème Bataillon.

    - Les compagnies des cantons de Ploërmel, Malestroit, Mauron . . . formèrent un autre Bataillon qui devint le 12ème Bataillon F.F.I du Morbihan. Le Général de brigade d'aviation De La Noblais, qui participait à la résistance active depuis longtemps, voulut bien accepter de prendre le commandement de ce 12ème Bataillon. Le Colonel d'Infanterie Coloniale en retraite FAVEZ devint son adjoint.

    - L'activité des deux Bataillons ( 8ème et 12ème ) fut maintenue jusqu'à la libération par de nombreux sabotages, par des attaques continuelles des troupes ennemies, qui furent, pendant plus d'un mois, harcelées sans cesse dans l'arrondissement de Ploërmel.

    La période de la libération.

    Alerté à partir du 2 août, les deux Bataillons commencèrent à partir du 3 août, la libération de leurs successives.

    Ils participèrent en particulier dans le Morbihan, au nettoyage des forêts des Forges et de Paimpont, ou les Allemands s'étaient massés.

    Parvenus assez vite à la fin de leur tâche, les deux Bataillons devenus disponibles, furent utilisés comme suit à partir du 12 août:

    - 8ème : En partie en réserve à Vannes jusqu'au 28 août. En partie engagé sur le secteur de la Vilaine avec le 9ème Bataillon. Il s'agissait de détruire la tête de pont allemande de Magazan.

    - 12ème : En partie en réserve à Ploërmel jusqu'au 1er septembre. En partie transporté à Nantes pour prendre part aux combats de libération de la ville ( Libération de l'ile Glouitte ).

    Le secteur de la Vilaine.

    A partir du 28 août, les 8ème et 12ème font mouvement vers le secteur de la Vilaine et occupent les positions défensives suivantes le long du fleuve:

    - 8ème Bataillon: du sud de Rieux au sud de la Roche Bernard ( 30 km de front avec un effectif de 900 hommes )

    - 12ème Bataillon: Du sud de Rieux à Redon et Frégéac, en Loire inférieure ( 80 km de front avec un effectif de 800 hommes ).

    Cette dernière phase fait partie de l'étude d'ensemble sur l'action des F.F.I du Morbihan.

    - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    Source: SHD de Vincennes (documents relevés le 30 octobre 2015)

     

     

     

              

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires